CERRONE / « PARADISE » Autobiographie Editions E/P/A (Interview)

CERONNE c’est plus 30 millions d’albums  vendus, Etats unis, France, Japon…

Roi incontesté du disco, Marc Cerrone  dans sa première autobiographie, « Paradise » (éditions E/P/A) raconte son parcours au cœur des années Disco. Une vie comme un roman pour un destin de démesure.

Il revient sur sa carrière, de ses débuts à ses plus grands succès, en passant par son premier groupe Kongas, ou encore de son amitié avec le Dalaï-lama…

Pour ce fils d’immigré italien, ce n’est  pas si facile. La douleur de la séparation, le divorce de ses parents, l’orphelinat d’Auteuil et « les religieuses dures comme la pierre »….L’école ne jouant pas non plus forcément son rôle d’intégration pour le jeune garçon.

Et c’est la batterie qui va être le déclic, à 14 ans !!  Il regarde à la télévision les batteurs qui jouent dans les groupes. Puis le cadeau d’une batterie vert pomme recouverte de paillettes par sa mère qui a économisé sous pas sous. Une passion qui ne l’a jamais quitté et  le mènera aux sommets des charts.

Un premier groupe «  KONGAS »,  et un premier album « qui a le culot de marcher » dit-il dans les clubs.

“Love in C-Minor » en 1976. Une erreur d’envoi de colis ! Le titre se place au Bilboard USA sans que Cerrone  ne le sache. Il le découvre presque par hasard. L’aventure USA est lancée…Il n’a pas 20 ans !

Sa vie est jalonnée de rencontres et d’une inconsciente passion qui le fera d’abord devenir directeur artistique au club méditerranée ayant convaincu Gilbert Trigano de mettre des groupes dans ses sites. Puis Eddy Barcley qui le signera. .Mais aussi le Dalaï Lama, Wharhol, Kurt Cobain ou Madona …

Des évènements grandioses, un opéra Rock au Trocadero, le Bicentenaire,  le lancement d’un satellite  japonais dans le port de Tokyo, puis Brodway…

Une philosophie de  vie Cerrone ? Etre libre et  « être au bon moment au bon endroit »

Cerrone touche à tout, la littérature, la musique, la peinture, le cinéma  avec bonheur.

En 2001 sort l’album Cerrone by Bob Sinclar où ce dernier rend hommage au « roi du disco ».

Aujourd’hui, Cerrone fourmille encore d’idées et de projets et  à découvert le plaisir du mix comme au premier jour aux platines  des clubs

Son plus grand plaisir ? C’est que ces sont les jeunes, dit-il,  qui lui demandent le plus de selfies!

Cerrone est finalement au  « PARADISE »

« PARADISE » PAR CERRONE EDITIONS E/P/A