Après avoir tutoyé la mort, un homme quitte Pékin pour partir en quête de son Graal intérieur : la mystérieuse » montagne de l’âme « . Entre tradition millénaire et vestiges de la Révolution culturelle, il sillonne la Chine des années 1980, égrenant récits fantastiques et légendes populaires au fil d’un voyage picaresque, poétique et profondément moderne.
Interview de GAO XINGJIAN autour de la littérature.
Il était une fois… Cette histoire pourrait commencer ainsi. Sandy L.R (mais que se cache-t-il derrière ces deux lettres ? et François, ont croisé le Cupidon de Montmartre, tout de bleu vêtu, espiègle et un brin coquin. Il a vu dans ces deux-là la flamme de l’amour qui ne demandait qu’à se libérer. Du haut du dôme du Sacré-Cœur lorgnait sans doute un Saint Valentin ému lui aussi par la scène.
D’après le livre de François Cavana, mise en scène par Mario Putzulu
François Cavanna livre le récit drôle et émouvant de son enfance de petit italien émigré.
Le bonheur populaire, l’élégance prolétaire, la richesse des humbles dans toute sa splendeur : c’est cela Les Ritals ! Cette première adaptation restitue toute la drôlerie, la tendresse et le souffle de vie de ce truculent roman autobiographique. Mélange de pittoresque rigolard, d’humour coup de poing dans la gueule et d’infinie tendresse, l’écriture de cette brute sentimentale de Cavanna traverse Bruno Putzulu, dont le dialogue avec l’accordéon de Grégory Daltin par alternance avec Aurélien Noël nous bouleverse. Ils donnent chair à ces gens qui ne sont pas rien, mais n’ont rien que leur courage face à l’Histoire, celle des années 30.
Auteur : François Cavanna Artistes : Bruno Putzulu Metteur en scène : Mario Putzulu
INTERVIEW DE BRUNO PUTZULU par Flo QUENTIN-HERFORT & Gérard QUENTIN
Huit ans après le richement folk-rock « Rideaux Ouverts », l’artiste surdouée et productrice indépendante assumée ne s’est pas reposée sur ses lauriers et a eu envie de sortir des sentiers battus avec un album remarquablement actuel de chansons originales, dans tous les sens du terme.
Sur « Haïku », Diane Tell s’est entourée d’une équipe de brillants iconoclastes qui lui ont permis d’aller jusqu’au bout de ses choix. Sous la gouverne du toujours étonnant Fred Fortin, à la réalisation, ses complices habituels, François Lafontaine, Olivier Langevin, Samuel Joly et Joe Grass ont fait éclater les paroles et les musiques comme autant de feux d’artifices.
DIANE TELLNouvel album “Haïku” (Tuta Music / Socadisc / Idol) Sortie le 4 octobre 2019.
En concert Les 13 et 14 octobre 2019 à 20h Au Pan Piper
2-4, impasse Lamier 75011 PARIS
M° Philippe Auguste
Rencontré lors du salon littéraire « Les écrivains chez Gonzague », Pierre Billon m’accorde cette entrevue pour évoquer son amitié aves Johnny Hallyday.
Il vient de publier « Quelque part un Aigle » ed Harper Collins
Nina Papa est née au Brésil, dans un village près de Rio, elle est installée en France depuis un moment, et vit à Nice. Elle s’est faite une solide réputation sur la côte d’azur en chantant sa bossa-nova, à la fois sensuelle et énergique, dans tous les clubs de la région. Il était temps aujourd’hui que la talentueuse Nina Papa réalise enfi n un deuxième album sous son nom (après un premier disque en hommage à Jobim), un album plus orienté vers le jazz, avec une production soignée, un casting de choix, et des invités prestigieux. Elle s’est tout d’abord entourée de ses proches, avec qui elle joue régulièrement sur scène, la pianiste, compositrice, et arrangeuse Béatrice Alunni, le contrebassiste Marc Peillon, et le batteur Cédric Le Donne qui a convoqué son père Franck aux percussions sur quelques titres. Un autre batteur ami, Alain Ruard, remplace Cédric Le Donne sur deux chansons. Afi n de réaliser un projet différent de ce qu’elle produit sur scène, elle avait envie de la présence d’un instrument à vent qui souffl e en contre-chant à ses côtés, comme le saxophone de Lester Young qui caressait avec tendresse les mots de Billie Holiday. Au moment où Nina Papa avait calé ses dates d’enregistrement au Studio 26 à Antibes, le saxophoniste alto Baptiste Herbin jouait dans la région. Les belles choses sont parfois simples, il a juste suffi t que Nina le contacte et que Baptiste, grand amoureux du Brésil et des musiques Brésiliennes, accepte sur le champ. •••
Le premier volume de la collection « Historissimo » !
Durs envers les faibles, souples devant les puissants dont ils convoitent la place, prêts à tous les reniements pour avancer et dépourvus de la plus élémentaire dignité, les affreux de l’histoire ont bien des points communs. Ceux que l’on trouvera dans ces pages furent soldats comme César Borgia et Saint-Arnaud, magistrats comme Fouquier-Tinville, policiers comme l’inspecteur Bonny ou Lavrenti Beria, voire prêtres comme l’évêque Cauchon, l’abbé Dubois ou le pasteur gauchiste Jim Jones. Qu’importe la défroque ou la justification idéologique, tous profitèrent des faiblesses de leurs semblables pour les réduire à un état de servitude et d’avilissement extrêmes. Corrompus, cyniques et débauchés : voici les pires crapules de l’humanité, de l’Antiquité à nos jours.
Eva, célibataire de quarante ans, n’a pas fait l’amour depuis trois ans. Elle est belle, dynamique, sportive, branchée, mais les hommes se montrent quelquefois si décevants… Réactiver ne va pas être facile, car, pour elle, « pas d’amour sans amour ».
Une comédie de mœurs drôle et décontractée, clin d’œil aux années quatre-vingt-dix.
« Lorsque j’écrivais le scénario de Pas d’amour sans amour, je me sentais frustrée de ne pouvoir parler de la génération qui a lutté pour son indépendance sexuelle, sociale, intellectuelle. Je suis heureuse de pouvoir avec le roman entrer dans le vif du sujet. »
Toutes les guerres sont stupides, bien sûr, mais certaines le sont plus que d’autres. De mémoire d’homme, on s’est déclaré la guerre pour une vache, un cochon ou des crabes. Des batailles meurtrières ont été livrées pour un seau de bois, un panier de pommes, des gâteaux impayés, une oreille, des taxes sur le whisky, voire des déjections d’oiseaux de mer. Les Anglais ont attaqué Zanzibar, les Iroquois l’Allemagne, l’Allemagne le Liberia, et l’armée australienne fut mise en échec par des troupeaux d’émeus ; le Salvador bombarda le Honduras pour un match de football et la Suisse envahit le Liechtenstein par erreur…
Bruno Fuligni et Bruno Léandri sont entrés en campagne pour raconter les guerres les plus particulièrement stupides de l’histoire universelle. Puisse un jour le rappel de tant d’inepties sanglantes calmer de futures velléités belliqueuses !