« C’est l’histoire d’une résurrection. Trop longue, trop lente peut-être, mais éclatante. Lorsque j’ai rencontré pour la première fois Sabrina, elle était au fond du trou mais il y avait dans son regard une flamme qui nous faisait savoir qu’elle se battait et qu’elle ne lâcherait rien dans son combat contre une maladie qui prenait ses aises en elle. C’était il y a une quinzaine d’années et, depuis, il n’y a pas un seul jour où Sabrina n’a pas livré bataille. » Extrait de la préface de Patrick Poivre d’Arvor
L’auteur annonce la couleur « Être né au tout début des années cinquante a été un cadeau inestimable pour cette génération du Baby-Boom ».
Adolescent privilégié de la classe moyenne parisienne, le jeune Jean-Michel part en Angleterre y apprendre l’anglais, vu le bulletin scolaire déplorable, ce sera au moins ça que d’apprendre la langue de Shakespeare. Avec cinq francs d’argent de poche généreusement donnés par le paternel pour s’amuser et envoyer une carte postale à sa mère.
En dehors de la musique pas grand-chose n’intéresse notre ados. Mais pas n’importe quelle musique, celle qui passe sur Europe 1, SLC avec tout ce qui compte pour le Rock’N’Roll, intra muros mais surtout venu d’outre Atlantique ou outre-Manche.
JB TATTOO ROCK’N’ROLL BAND est un groupe de rock créé par JB, un fan de Johnny Halliday, tombé dans la marmite du rock tout môme. Une guitare qui ne l’a jamais quitté et des scènes à travers la France pour exprimer ce qu’est son rock, ce qu’est son blues! Il s’est même payé le luxe ou le culot d’aller jouer et chanter aux USA sur les terres du King, un rêve de gosse.
S’il est fan du Boss qu’il a eu la chance de rencontrer, il veut lui rendre hommage en remettant en lumières surtout les faces B des vinyles du Taulier.
De superbes chansons qui sans faire oublier les grands standards montrent l’étendue de la discographie de Johnny et ses performances vocales. Même que certains y découvriront quelques pépites. JB n’est pas Johnny, juste un interprète, loin des imitateurs et autres sosies. « Johnny il n’y en qu’un, il n’y en aura jamais qu’un » dit-il. Cette humilité envers le Rocker l’honore.
INTERVIEW DE JB du groupe JB TATTOO ROCK’N’ROLL BAND
« La vie foisonne d’émotions, de sensations, de ressentis. C’est ce qui fait la richesse de l’être humain. Cette sensibilité fait naître en lui tantôt des mots, tantôt des mélodies. Et la magie opère lorsque les mots rencontrent les notes. » Auteur compositeur depuis des années, sa valise d’émotions est emplie de textes dont certains cherchent encore la musique qui les fera vibrer. « Paroles cherchent musiques pour enchanter » est un ouvrage dédié à la rencontre de la poésie et de la musicalité.
De votre inspirations pourront naître plusieurs chansons…
Roger Borniche, célèbre autant pour ses arrestations, il s’était notamment illustré dans les années 50 avec la traque de figures du banditisme comme Pierrot le fou, Jo Attia, Emile Buisson ou René la Canne, Roger Borniche assurait avoir arrêté 567 truands au cours de sa carrière que pour ses romans retraçant ces affaires.
Plusieurs films inspirés de ses livres : Flic story de Jacques Deray, avec Alain Delon en 1975, René la Canne de Francis Girod, avec Gérard Depardieu en 1977, ou encore L’indic de Serge Leroy avec Daniel Auteuil en 1993.
Ses livres ont été traduits dans une vingtaine de langues, et deux d’entre eux racontent sa propre vie : Borniche story et L’indic.
Roger Borniche a d’abord tenté d’embrasser une carrière de comique troupier en 1937 puis chansonnier au Caveau de la République, imitant Maurice Chevalier. Il est ensuite entré dans la police pour échapper au Service du travail obligatoire, il m’avait raconté que voyant divers vêtements sur des patères, il avait demandé à quoi ils servaient. « A se déguiser pour les filatures ou les planques » lui a-t-on répondu. Cette idée de déguisement et de « jouer » un rôle un peu comme au théâtre l’a alors séduit.
ROGER BORNICHE PARLE DE PIERROT LE FOU dont il avait retrouvé le corps dans l’ile de LIMAY en 1946 (Archive interview de 1992)
Le récit de vie inspirant d’un petit gars du Nord, parti de loin et ayant réalisé ses rêves d’enfant : faire de sa passion pour la chanson et la variété française son quotidien et son métier.
Enfant malmené physiquement et psychologiquement par ses parents, grandissant au sein d’une maison où les cris et les disputes sont incessants, Fabien Lecoeuvre se construit à travers les chansons françaises et les spectacles de music-hall grâce à une grand-mère et un arrière-grand-père aimants, ainsi qu’une tante et un oncle attentionnés et passionnés. Pénétrer derrière la porte » Coulisses. Entrée réservée aux artistes » devient l’obsession du jeune Fabien, amoureux des stars du music-hall de l’époque. Promis par son père à une vie d’ingénieur ou de comptable, la vie de Fabien Lecoeuvre prend un tout autre tour à l’aube de l’âge adulte, grâce à sa personnalité passionnée et drôle et à sa force de travail.
Le désespoir de Marguerite Duras est inspiré de la vie de la femme de lettres engagée qui suivait « l’urgence intenable des désirs et passions » et avait confié qu’écrire était « une nécessité, absolue, tyrannique ». Du désamour de la mère à ses déceptions amoureuses, la rebelle ne cessera de vivre en pleine ivresse, « avec l’intensité de la joie et l’intensité de la douleur ». Sarah Mostrel rappelle ici que l’amour se donne dans l’enfance, elle évoque l’attente, les silences, la part sensible et, bien sûr, le sentiment, qui est la fleur de notre vie. « Deviens qui tu es, Qui tu seras ». (La recette du chemin intérieur)
A la fin de la lecture de ce recueil, on a envie de se replonger dans l’univers de Marguerite Duras, de relire ses livres, de revoir ses films, de découvrir sa vie…Une femme à la fois dans son époque et en avance sur le siècle, dans une en marge solitaire, amoureuse et malheureuse, qui a vécu sa vie comme un nouveau roman.
» Françoise Mallet-Joris, poète, penseuse, philosophe, romancière était un formidable écrivain. Elle était aussi – et elle était surtout – mon amie. Ma compagne. Ma passion. Dans les années 70, nous formions un couple, sans souci, sans honte, sans pudeur. Nous étions ensemble naturellement, sans rechercher le scandale que nous créions pourtant dans une société figée qui n’admettait pas que deux femmes puissent s’aimer ouvertement. C’est après sa disparition, en 2016, que je me suis aperçue de la grandeur et de la profondeur de son attachement. « On n’a rien donné, tant qu’on n’a pas tout donné’, écrit sainte Thérèse de Lisieux. Françoise, elle, m’a tout donné avec une générosité sans mesure. Mais je ne m’en suis pas aperçue, prenant pour gentillesse et dévouement ce qui n’était qu’oubli de soi et pureté du cœur. Aujourd’hui, je veux lui rendre hommage et dire combien son intelligence irradiante, sa personnalité modeste et attachante ont contribué à libérer la littérature, la chanson, les mœurs aussi, et à faire grandir, enfin, celle que je suis devenue. «
Harry Potter l’avait sans doute rêvé, le double fond l’a fait !
Une école de magie avec pour la première fois au monde Un diplôme de magicien a été reconnu par l’Etat. le Ministère du travail en France a reconnu la validité d’un diplôme de Magicien niveau Bac + 2 dont le cursus peut bénéficier de financements publics, au même titre que d’autres métiers artistiques, comme la danse, le cirque, la musique ou le cinéma…
Le métier de magicien, existait mais avec des diplômes reconnus uniquement par les magiciens eux-mêmes, dans le cadre d’un établissement privé (par exemple la « Magic Mystery School » de Jeff Mc Bride) ou dans le cadre d’une confrérie (par exemple le diplôme FFFF -Fechter’s Finger Flicking Frolic -) pour ne citer que celles-là et des compétitions et des championnats internationaux
De nombreuses écoles de magie dispensaient des cours mais non reconnus officiellement. Il aura fallu plus de cinq années de travail acharné de la part d’Adeline Galland (responsable pédagogique)et de Dominque et Alexandra Duvivier pour qu’enfin la magie accède au rang de métier reconnu par un diplôme d’état qui offre une réelle visibilité des capacités professionnelles vis-à-vis d’un employeur.
Le pays de Jean-Eugène Robert-Houdin, t le plus célèbre illusionnistefrançais surnommé le « père de la magie moderne », ne peut que s’enorgueillir d’être celui de cette première mondiale.