NATHALIE COHEN « L’OR DE JÉRUSALEM » Éditions Flammarion

Une enquête de Marcus Alexander

Judée – an 66, Marcus, officier déserteur des cohortes de Rome, s’est enfui en Galilée avec son fils, Alexander, et met tout en œuvre pour que la femme qu’il aime, Gaïa, vestale et mère secrète de leur enfant, les rejoigne. Ensemble ils espèrent couler des jours paisibles loin du tyrannique Néron.
Mais l’Histoire les rattrape. Rome déclare officiellement la guerre aux Juifs après que la révolte de Galilée a gagné Jérusalem, puis toute la Judée. Alexander est enlevé et alors que Marcus se lance sur les traces de son fils, il découvre peu à peu l’objet de la guerre des Romains : il s’agit de s’emparer du Temple et, avec lui, de tout l’or de Jérusalem.
Dans le sillage d’Un fauve dans Rome, Nathalie Cohen nous plonge, avec ce nouveau roman, entre fresque historique et enquête, dans le désastre d’une civilisation en proie à des dangers toujours actuels.
INTERVIEW DE NATHALIE COHEN

SYLVIE LE BIHAN « L’AMI LOUIS » Éditions Denoël

« Tu vois, Albert et moi, on ne s’est pas connus, on s’est reconnus. Il m’a sauvé… car il est arrivé dans ma vie à un moment où je croyais le bonheur impossible. »

En 1976, Élisabeth Daguin est engagée par Bernard Pivot pour préparer une émission d’Apostrophes sur Albert Camus. Ses recherches la mènent au grand ami du Nobel de littérature : Louis Guilloux, le fameux auteur du Sang noir, esprit libre, compagnon d’une génération d’écrivains, prix Renaudot 1949 et qui vit désormais à Saint-Brieuc, oublié de tous.
Arrivée en Bretagne, Élisabeth rencontre un homme réservé qui se méfie des journalistes. Au fil de leurs échanges, elle découvre le don de « l’ami Louis » pour l’empathie et la fraternité. Sa sagesse offrira à Élisabeth la clé pour se réconcilier avec son passé. À son tour, elle l’aidera à retrouver un amour perdu.
Magnifique histoire d’amitié, ce roman est aussi une traversée du XXe siècle littéraire, de Paris à Saint-Brieuc, Londres et Venises, et un hommage vibrant aux « petites gens », à la classe populaire dont Camus et Guilloux étaient les fidèles enfants.

INTERVIEW DE SYLVIE LE BIHAN