Des années après avoir géré de grands festivals de jazz à Nice ou Juan-les-Pins, la maison Caramba Culture Live, créée par Luc Gaurichon, renoue avec le jazz : son label Caramba Records, dirigé par Bertrand Aubonnet, lance For Musicians Only. Sous la direction artistique de Manou Pallueau, cette collection répond au désir renouvelé, dans le public le plus pointu, d’aventures musicales ferventes et libres, d’objets discographiques élégants et soignés, de personnalités audacieuses et vraies sachant trouver un chemin totalement inédit sur un standard, dès la première prise. Une collection pour ces musiciens seulement.
Figure incontournable de la scène jazz internationale, le compositeur et pianiste Faraj Suleiman dévoilera le 29 septembre prochain un nouvel album studio As Much As It Takes sur le label indépendant Two Gentlemen.
Un album instrumental aussi personnel qu’universel.
Pour son premier album avec piano en près de trente ans de carrière, le saxophoniste Jerome Sabbagh invite un maître de l’instrument à enregistrer à ses côtés, l’immense Kenny Barron. Porté par cette proximité immédiate avec un monument de musique, son disque, “Vintage”, sonne comme un set capté dans un club de jazz, qui voit le ténor renouer avec ses premières influences et refuser de choisir entre tradition et modernité, pour le meilleur.
Porté par la curiosité suscitée par son premier album, le pianiste au prénom prédestiné est de retour à la tête d’un trio totalement renouvelé, formé avec deux jeunes cadors du jazz hexagonal. Convoquant le génie de l’enfance et le plaisir du jeu, Dexter Goldberg remet son trio en perspective, passant de l’hommage aux grands maitres — en particulier, Ahmad Jamal, qui l’a adoubé juste avant de disparaître — à la jubilatoire construction d’architectures en mouvement. Éblouissant !
Mlle Belle Kaplan, de son non d’artiste est une actrice adulée dans le monde. Elle peut rivaliser avec les stars du cinéma comme Ava Gardner, Greta Garbo ou Marylin…Mais qui peut se prévaloir de dire qui elle est vraiment. Elle cultive le secret comme nulle autre, cachant son présent comme un passé que l’on découvrira tout au long du roman ; comme une effeuilleuse se dévoile et au dernier moment la lumière s’éteint et on n’en saura pas plus. Des vies, elle en a connues avant, sous plusieurs identités et sous plusieurs contrées. Derrière ses lunettes noires et son foulard, elle cache son regard et sa chevelure à quiconque pourrait la croiser et la reconnaître. Elle n’accorde aucune interview, ni photo qu’elle refuse avec une condescendance déconcertante. Des hommes jalonnent sa vie. Tenus au secret au risque d’une vengeance redoutable. Les hommes, elle les aime mais c’est elle qui les quitte. Jamais elle n’acceptera une relation toxique. Elle a les arguments et les moyens pour cela. Au fil des pages, elle se raconte sous la plume de Gilles Paris qui sait mieux que quiconque trouver les mots justes à la sensibilité de l’être, avec pudeur et poésie. Cette femme est un chat, ou plutôt une chatte. Libre, indépendante, ronronnant amoureusement, usant de ses griffes quand il le faut, agile pour se dérober de pièges tendus et disparaissant pour se cacher des regards des importuns. Les chats n’ont-ils pas 7 vies ?
Mais derrière cette figure de marbre, il y aussi des failles, des sentiments, des peurs… Mlle Belle Kaplan réussira-t-elle à vaincre ses démons, à retrouver celui qui lui est le plus cher ? Et si quelqu’un savait et devenait une menace, saurait-elle faire face ou tout choisirait-elle de tout quitter et fuir pour une nouvelle vie…encore ?
Ce livre à suspense sur quête d’identité se lit comme on regarde un film hollywoodien(on y trouve de nombreuses références cinématographiques) et lorsque le générique de fin est tombé, j’aurai aimé passer encore un peu plus de temps avec Mlle Belle Kaplan mais l’aurait-elle souhaité ou aurait-elle préféré garder son mystère.
Écrivains ou artistes, Jules Verne, Guy de Maupassant, Paul Verlaine, Colette, Pablo Picasso, Max Linder, Jacques Prévert, Albert Camus, Léo Ferré et Boris Vian ont illustré deux siècles de créativité française. Des essais biographiques ont disséqué leur vie, des traités théoriques ont analysé leur art, des écrits polémiques ont débattu leur talent. Ces grands artistes ont aussi eu des enfants. Mais qui le sait ? Personne ne connaît vraiment ces êtres de chair et de sang qui ont parfois porté leur patronyme comme un fardeau. Ils se sont évanouis, comme effacés sous la gomme de l’histoire.
INTERVIEW DE FRANTZ VAILLANT
C’est à dix de ces héritiers que Frantz Vaillant a voulu restituer une part de lumière. Dans cette formidable enquête, il dépeint le destin brisé de ces enfants malmenés par l’existence, souvent livrés à eux-mêmes, condamnés à rester éternellement dans l’ombre de leur prestigieux parent, dont il éclaire aussi la vie d’un jour nouveau. Un tableau de mœurs inédit, sensible et saisissant. Journaliste, écrivain et documentariste, Frantz Vaillant est entre autres l’auteur de Roland Topor ou le rire étranglé, Léo Ferré, droit de réponse et de Georges Franju, le dictionnaire d’une vie. Il est également rédacteur en chef à TV5 Monde.
INTERVIEW de YANNICK DIMONT leader chanteur guitariste du groupe Gunshot sur le West festival Americain de Mantes la Jolie le 2 septembre 2023 . GUNSHOT. Un groupe aux accents Rock, Rythm’n’Blues, Rockabilly et Country.
Ses inspirations, d’Elvis Presley à Jerry Lee Lewis en passant par Chuck Berry et Fats Domino, GUNSHOT reprend avec des arrangements personnels les plus grands standards du Rock’n’roll tout en gardant l’esprit de l’époque.
Aujourd’hui, un nouveau pas est franchi et Yannick Dimont compose et écrit ses propres compositions qui n’ont pas à rougir parmi les standards du Rock’n’roll.
Un conseil, si vous voyez GUNSHOT programmé près de chez vous, allez-y ! Vous ne le regretterez pas.