EVELYNE DRESS « Pour l’amour du Dauphiné Ed Magellan et Cie ( Interview)

 

 

 

 

 

1) Portrait amoureux de Grenoble, de ses quartiers, de son histoire et de sa grande région : ce sont les origines italiennes du quartier Saint-Laurent, c’est la ville refuge de la France « libre », ou le château de Vizille, premier berceau méconnu de la Révolution de 1789, et qui en abrite aujourd’hui le musée.
2) Découverte des figures du Dauphiné : Jeanne de Chantal qui fonde l’ordre de la Visitation au XVe siècle, Hippolyte Muller qui crée le Musée Dauphinois en 1906, ou Jean-Jacques Rousseau qui y trouve refuge en 1768. Sans parler de Stendhal, Berlioz, Fantin-Latour, Choderlos de Laclos, Champollion…
3) Récit d’enfance et de jeunesse où l’histoire familiale, croise et recroise l’histoire insoupçonnée de cette région, et où les figures de la grande et de la petite histoire se côtoient sans fausse note : celle de l’aïeule maternelle avec celle de Napoléon Bonaparte.

INTERVIEW D’EVELYNE DRESS

ERIC NAULLEAU « RUSE » Albin Michel (Interview)

« En retrait de la route surgit un motel, seule bâtisse visible à des kilomètres à la ronde. Des tubes au néon d’un rouge vibrant soulignaient en plein jour le contour de ses fenêtres, comme une femme qui trainerait encore dans sa robe de soirée un lendemain de fête. Tout disparut avec le reste du paysage. Le soleil cognait toujours plus fort à la vire. Deliana tira le rideau comme une dérisoire protection contre la chaleur et les complots ourdis au plus hait des cieux vierges de tout nuage.»

INTERVIEW D’ERIC NAULLEAU

EMMANUEL PIERRAT « CENSURES – Interdire, indexer, surveiller » Ed Imec archives ( Interview)

Auteurs menacés, procès pour blasphèmes, œuvres interdites : censure et culture forment un tandem bien rodé. Avec Censurés, Emmanuel Pierrat met en lumière les rouages de la censure qui continue aujourd’hui de frapper écrivains et œuvres littéraires.

Politique, colonisation, guerre, religion, mœurs : les grands enjeux de la censure sont éclairés grâce à une centaine de pièces inédites, présentées et commentées par l’auteur. Emmanuel Pierrat, avocat spécialisé dans le droit de la culture et grand collectionneur de livres interdits, réunit des pièces d’archives extraites des collections de l’Imec et des documents uniques provenant de sa riche collection personnelle.

Condamnation au silence des opposants au pouvoir comme l’écrivain Mikhaïl Boulgakov
ou le poète Abdellatif Laâbi, procédures lancées contre des auteurs critiques de la religion (Salman Rushdie, Michel Houellebecq), publications expurgées ou interdites pour outrages aux bonnes moeurs… Les affaires foisonnent, avec une conséquence inattendue : les ouvrages censurés sont recensés dans des catalogues, des index édifiants qui témoignent d’une obsession bibliographique comme autant de «Lagarde et Michard du sexe». De l’anathème à l’autocensure, Censurés tend au lecteur le miroir d’une société bardée d’interdits, visibles et proclamés ou diablement subtils.

INTERVIEW D’EMMANUEL PIERRAT

CELINE LAURENS  » Là où la caravane passe » Albin Michel (Interview)

Prix Révélation des Ecrivains chez Gonzague Saint Bris

« C’était la coutume, quand il y avait un étranger qui arrivait, de l’emmener voir la Grande Dora qui savait toujours ce qu’il convenait de faire après l’avoir jaugé. »

Chaque année, le 15 août, ils se réunissent pour le pèlerinage de Lourdes. Ils ? Une communauté d’irréductibles gitans, habitée par les légendes, le goût de l’ailleurs, l’appétit de vivre. On trouve parmi ces funambules de l’improbable Dora la Magnifique aux pouvoirs divinatoires qui veille sur le clan avec Amos, le père Genepi et sa compagne, Theresa la Harpie, mais encore Miguel, Livio, Sara, et puis l’Etranger qui, le temps d’un été, marquera à jamais les mémoires.
Céline Laurens restitue avec un bonheur d’écrire jubilatoire cet univers rebelle aux normes, qui fascine et interroge toujours. Elle lui rend son mystère, son humanité, ses amours et ses tragédies. Mêlant réalisme et onirisme, ce premier roman révèle un contre-monde où vivre à l’excès, et jusqu’au vertige, ses passions.

INTERVIEW DE CELINE LAURENS

ALLAIN BOUGRAIN DUBOURG  » ON A MARCHE SUR LA TERRE » Ed Le Echappés

      

Allain Bougrain Dubourg consacre sa vie à défendre la cause animale.

Pendant un an, il fait le récit de son engagement quotidien et dévoile, non sans humour, les coulisses d’un combat mené avec ferveur et sincérité.

Dans ce recueil à la fois personnel et militant, la voix de l’auteur s’élève pour faire entendre celle de la nature.

« L’idée de militer s’impose à moi comme une seconde nature. Mes armes sont celles de l’indignation, de la révolte face à des situations inexcusables, de l’inclination à ne pas pouvoir détourner le regard ou encore de l’exaltation en vue de victoires potentielles. Je souhaite que cet ouvrage apporte un éclairage plus lumineux sur un parcours souvent tourmenté, où l’appréhension rivalise avec la confiance. »

INTERVIEX D’ALLAIN BOUGRAIN DUBOURG

JAZZ : LEA MARIA FRIES EN CONCERT AU SUNSIDE LE 2 DECEMBRE 2021

Elle s’appelle Lea Maria Fries, elle vient de Suisse Allemande, elle
écrit ses propres textes, compose la musique, et construit de fort belles
chansons qu’elle chante en compagnie d’un trio acoustique (Gauthier
Toux au piano, Lukas Traxel à la contrebasse et Valentin Liechti à la
batterie) où la voix est un instrument à part entière. A eux quatre, ils
forment le groupe « 22° Halo ».
Il est probable que vous ne connaissiez pas encore Lea Maria Fries,
bien qu’elle se soit déjà taillée une belle réputation en Suisse et en Allemagne. Vous allez donc découvrir un talent singulier et une forte personnalité musicale.
Une découverte vocale et musicale majeure autour de chansons atmosphériques, émouvantes et sensuelles.
Des chansons pop teintées de jazz qui nous transportent dans un monde
onirique avec une voix éthérée et prégnante, porteuse d’une ambiance
planante qui stimule l’imagination.
Lea Maria Fries apprécie la musique du trio de Bill Evans, la chanteuse et pianiste Shirley Horn, et les chansons de Joni Mitchell. Sa musique est assez minimaliste et simple d’un point de vue harmonique,
mais elle est avant tout belle et profonde et nous fait penser à l’univers
de Susanne Abbuehl (dont Léa a été l’élève). On songe aussi à Mélanie
de Biasio pour la sensualité, ou à l’univers du groupe Radiohead pour
l’émotion et la douce rêverie.
En plus de « 22° Halo », Lea Maria Fries chante dans deux autres
groupes : « Vsitor » (installé à Berlin) et « For A Word » du pianiste
franco-suisse Gauthier Toux. Elle s’entoure de musiciens qui constituent une « famille » musicale, circulant autour de ces différents groupes,
comme le batteur Valentin Liechti qui joue dans les trois formations, le
pianiste Gauthier Toux qui joue à la fois dans « For A Word » et « 22°
Halo » et le bassiste Julien Herné qui collabore souvent avec elle.

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CONTI BILONG « Miango » En concert à La Flèche d’Or vendredi 19 novembre 2021 à 21h

Batteur incontournable du groupe de Manu Dibango, le Soul Makossa Gang, Conti Bilong a par ailleurs collaboré avec de grands noms à l’instar de Mory Kante, Cheick Tidiane, Gary Dourdan, Babaa Maal, Ray Lema, Maceo Parker. .. Il a également joué pour la bande originale de quatre films, dont Kirikou et les bêtes sauvages.
Originaire du Cameroun, Conti Bilong s’initie dès l’âge de 13 ans à la batterie, un
instrument rapidement devenu sa passion. Il fait ses premiers pas de batteur
professionnel dans les clubs de Douala (Cameroun).
En 1990, il part en tournée aux États Unis avec Sam Fan Thomas. Cette expérience l’encourage à enrichir davantage sa culture musicale avec des influences telles que le jazz, le rock, la musique afro-cubaine, ou encore la salsa.
Installé à Paris depuis les années 2000, Conti Bilong a suivi des cours dans la
célèbre académie Bill Evans et à la Schola Cantorum. Depuis, il fait de nombreuses tournées internationales au côté de l’ambassadeur de l’afrojazz Manu Dibango.

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COUNTRY /BLUES FRANCOPHONE : URBAIN LAMBERT « QUI N’OSE RIEN » -Houville Prod- (Interview)

Dernier album en date d’Urbain Lambert « Qui n’ose rien »  nous offre une  une bal(l)ade dans l’univers de ce guitariste de talent. Comme les précédents albums, on sent l’inspiration à la J.J Cale, influence que l’artiste revendique.

cet album est très personnel, regard sur le Monde,  sur la vie et la mort, les jeux de dupe dont certains abusent et nous abusent, des moments de souvenirs  émouvants sur des amis partis trop tôt. L’univers d’Urbain Lambert est ainsi fait, comme écorché par la folie d’un monde qui ne prend pas le temps. Alors il prend sa guitare et raconte en musique ses douleurs, ses interrogations ou ses inquiétudes avec cependant une forme d’optimisme interrogateur  lucide.

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