MARIE MYRIAM « La fille du Ribatejo » Editions de l’Archiple – « Interview)

Il est émouvant le livre de  Marie Myriam qui  se raconte avec beaucoup de pudeur sur sa vie,  jalonée du meilleur comme de drames. Qui est  l’éternelle gagnante de cet Eurovision  de 1977 avec « L’oiseau et l’enfant » qui a fait rêver plusieurs générations ? Marie Myriam  y raconte son enfance, du Congo Belge à Paris puis 40 années d’une carrière exceptionnelle.

Paris, hiver 1963. Pour la première fois, Myriam Lopes, petite Portugaise née en Afrique six ans plus tôt, voit la neige. Elle vit avec sa petite sœur et ses parents dans un hôtel vétuste du XXe arrondissement, qu’ils décident de transformer en restaurant, nommé le Ribatejo. Chaque soir, des chanteurs de fado viendront y faire le spectacle.
Myriam, elle, rêve déjà de gloire quand elle chante avec ses copines les tubes à la mode tous les jeudis après-midi. Jusqu’au jour où un client l’entend : « Avec cette voix-là, je vais t’emmener à l’Eurovision. » Quelques mois plus tard, elle est assise à ses côtés dans un avion qui s’envole pour Londres. Nous sommes le 7 mai 1977, et elle représente la France au Grand Prix Eurovision. Le lendemain, elle aura 20 ans. L’inconnu du restaurant lui a présenté un auteur ; tous les deux lui ont écrit L’oiseau et l’enfant et ensemble ils lui ont trouvé un nom de scène : elle s’appellera Marie Myriam.
Dernière Française à avoir remporté l’Eurovision il y a quarante ans, Marie Myriam a vendu quatre millions de disques avec la chanson qui l’a rendue célèbre.
Retour sur son parcours, de la petite chambre de son enfance aux sunlights des plateaux de télévision.

Puis nous refermons ce livre avec la tristesse de voir une amie s’éloigner des scènes, là,  où nous avions plaisir à la retrouver régulièrement. Nous aimerions la consoler, lui dire qu’on l’aime, mais que nous respectons son choix et lui souhaitons tout le bonheur possible. Ces 40 années ne   s’effaceront pas, l’enfant à appris  la sagesse, l’oiseau veille sur nous et la voix de Marie Myriam va encore longtemps nous accompagner.
INTERVIEW DE MARIE MYRIAM