POÉSIE « SYLVIA SCHNEIDER -PIERRE KUENY « UNE POINTE DE MÉLANCOLIE » Editions de l’Harmattan et « LA SOURIS QUI VOULAIT SAUVER LE MONDE » Les Presses Littéraires

   

Une pointe de mélancolie

Editions de l’Harmattan

Se laisser porter par la proposition poétique des rimes et des images, répondre par une sensation de formes, de traits et de matières, comme un écho aux poèmes. Y ajouter le plaisir d’un bel objet d’édition : jouer avec la typographie, la mise en page, le choix du noir et blanc. Certaines de ces images sont des dessins au crayon graphite ou au conté, souvent pondérés par le noir du fusain. D’autres sont le résultat de l’encre et du papier par le monotype. Beaucoup de ces tracés sont terminés à la palette graphique, la maîtrise de la valeur et des transparences porte l’image à être en consonance avec le poème. L’histoire de ce livre est celle d’un chemin d’amitiés entre un éditeur, un dessinateur et une autrice de poésie, comme une nécessité de découvrir la sonorité du vers, à l’horizon des rimes… Se laisser bercer par les mots, répondre à l’attraction du papier, imprimer ses caractères, laisser des traces ; voici la genèse de ce livre. La palette graphique, la pointe graphite, le jeu des valeurs du noir sur le blanc ponctuent ces pages, comme une variante aux douces sonorités des poèmes et aux nuances presque transparentes. Les dessins de l’artiste plasticien illustrent avec talent des sujets tristes, tragiques ou légers, tendres et délicats, créatifs et évocateurs. Des graphismes qui font aussi la part belle à l’amour et au voyage.

INTERVIEW DE SYLVIA SCHNEIDER ET PIERRE KUENY

 

LA SOURIS QUI VOULAIT CHANGER LE MONDE – Sylvia Schneider – Éditions Les Presses Littéraires

Conte écologique, à l’heure du réchauffement de la planète, de la fonte des banquises, de la montée des eaux des océans, et des dérèglements climatiques en tout genre.
Après la publication de romans policiers et d’un recueil poétique, la romancière des Yvelines, Sylvia Schneider, diversifie son écriture pour proposer un conte malicieux. Des dessins aux crayons de couleur de l’artiste Michel Audureau parsèment cette histoire enfantine au cœur des questions environnementales.