«Je me suis laissée prendre, comme une fille facile.» Ainsi parle Iris avant de se donner la mort. C’est un choc pour l’ensemble du lycée mais surtout pour Emma, Tom et leurs amis. Conscients d’avoir mal agi, ils tiennent à mieux comprendre ce qui s’est passé et à défendre la mémoire d’Iris.
Gilles Paris plonge le lecteur dans ce roman choral dans le quotidien de jeunes adolescents, lycéens. Un univers entre quête d’identité, violence et harcèlement. Le suicide d’Iris, leur camarade, après son viol par son beau-père, une descente aux enfers à laquelle ils se sentent tous un peu coupable sert de trame à ce récit. Les fêtes avec l’alcool ou la drogue pour oublier, se griser et s’échapper de ce monde dans lequel ils ne se reconnaissent pas, l’absence des adultes, l’absence tout court et l’envie de vivre à fond sa jeunesse, entres amours de passages et amours pour toujours entraîne ces jeunes dans le tourbillon de la vie avec ses risques, ses bonheurs et l’Insouciance de ne pas être sérieux quand on à 17 ans.
Comme dans chacun de ses romans, Gilles Paris amène le lecteur à s’interroger sur notre société et à réfléchir comment l’aborder, l’améliorer…
Gilles PARIS emprunte le langage de ces adolescents qui peut être aussi à la fois une barrière entre adultes et jeunes, mais aussi une manière pour eux de se protéger.