À la fois collectionneur, mécène et peintre, Gustave Caillebotte a été un personnage central du mouvement impressionniste. Grâce à des archives familiales inédites, Stéphanie Chardeau-Botteri nous emmène sur la piste d’un homme qui a marqué le milieu artistique du XIXe siècle, symbole d’un Paris en proie au renouveau. « Gustave Caillebotte (1848-1894) était un peintre. Mais pas seulement. C’était surtout un passionné. Artiste novateur reconnu par ses pairs, premier collectionneur des impressionnistes, grand navigateur, philatéliste renommé, botaniste innovant, il mena de front plusieurs passions jusqu’à les maîtriser pour exceller. Plus d’un siècle après, qui peut encore le raconter ?
Cet ouvrage sur l’histoire des gares en France couvre la période qui va des origines du chemin de fer et des gares jusqu’à aujourd’hui. Il est centré sur la France, avec des références à certaines gares étrangères, notamment britanniques et s’efforce de replacer le développement des gares dans la perspective de l’extraordinaire essor des différents réseaux ferroviaires au 19ème et début du 20ème siècles et dans leur contexte urbain toujours particulier. Il et fait la part des inventions typologiques et techniques et de l’évolution des formes architecturales, qu’elles soient éclectiques, régionalistes ou modernes.
En 2021 , Le Monde révélait au grand public la découverte de 6 000 feuillets inédits de Céline, dont Guerre et Londres, parus depuis chez Gallimard. Emmanuel Pierrat, avocat de Jean-Pierre Thibaudat, l’homme qui a conservé et décrypté ces feuillets durant 40 ans, raconte les dessous de cet incroyable aventure littéraire.
Les reines de France en majesté. Nées à l’étranger pour la plupart, souvent même issues de dynasties rivales, les princesses qui deviennent reines de France renoncent à une part d’elles-mêmes. Non par choix, non par sentiment – par devoir. En entrant dans leur nouvelle famille, elles passent d’une fidélité à une autre et sont le gage de traités qui, en général, seront bientôt enfreints. Position peu confortable, qui impose de trouver sa place au milieu des méfiances, des intrigues et d’intérêts..
Juillet 1960. Dans son havre de la Finca Vigía, près de La Havane, Ernest Hemingway éprouve de plus en plus de difficultés à écrire. Fatigué, déprimé, cerné par l’impuissance, il part pour Madrid et ses corridas. Malade, il est contraint de retourner aux Etats-Unis. Il mourra un an plus tard, dans sa maison de l’Idaho, sans avoir jamais revu Cuba.
Dans ce grand roman sur la tyrannie du temps qui passe, le rôle de l’écrivain et la puissance de la littérature, Gérard de Cortanze, nous fait pénétrer l’intimité d’un géant, et celle du couple qu’il forma avec sa dernière femme Mary Welsh. Nous découvrons un Ernest Hemingway inattendu, attachant, détruit par des séances répétées d’électrochocs et poussé au suicide par le FBI.
Une fresque historique magnifique qui raconte le destin tragique de deux frères désunis par l’Histoire mais liés par l’amour d’une femme.
Russie, 1914. Tout oppose Alexeï et Ivan Narychkine, deux frères issus de l’aristocratie. Alexeï, l’aîné, a hérité de leur père son tempérament déterminé et réfléchi. Libéral, il prône la modernisation et la démocratisation de la Russie. Ivan, lui, ressemble à leur mère : d’un naturel tourmenté et exalté, il épouse volontiers les pensées anarchistes et marxistes.
Mais les deux jeunes hommes ont quelque chose en commun : leur amour pour Natalia, leur sœur de lait, fille de leur gouvernante et de l’administrateur des terres familiales.
Quand, en 1917, la Révolution éclate, tous se déchirent et chacun choisit son camp, au risque de devoir un jour s’affronter…
À travers les parcours d’Alexeï, d’Ivan et de Natalia, Harold Cobert livre une épopée passionnante de près d’un siècle, portée par des personnages inoubliables.
Le 14 juin 1944, après quatre ans de lutte à Londres, à Alger, le général de Gaulle traverse la Manche à bord de La Combattante. Il se rend à Bayeux, première ville libérée. Deux mois plus tard, il décolle d’Alger pour la Normandie. En ligne de mire, la capitale. Il chemine de Cherbourg à Rennes, Laval, Le Mans, puis Chartres et Rambouillet, suivant la progression des troupes de Leclerc. Partout, au balcon des mairies ou au milieu des ruines, il est acclamé par des foules en liesse. Porté par l’onction du peuple, il marche vers Paris. La France rentre chez elle, dira-t-il dans le fameux discours de l’Hôtel de Ville. Au fil de l’avancée du front, le Général s’impose aux yeux des Français et des Alliés, son visage et son gouvernement effaçant ceux de Pétain et de Vichy.
Les confidences d’une figure majeure de la vie politique. Une plongée dans les coulisses du monde du spectacle.
Auteurs d’un livre intitulé « Ces femmes qui ont réveillé la France » , Jean-Louis Debré et Valérie Bochenek l’ont adapté au théâtre, à travers une suite de séquences évoquant le parcours et l’engagement de ces différentes héroïnes qui osèrent affronter dans tous les domaines – médecine, justice, politique -, la société des hommes pour se voir reconnaître les mêmes droits civils et civiques. Leur interprétation sur scène de la vie et du combat de ces pionnières a remporté un vif succès depuis deux ans. Leur tournée en province et à l’étranger se poursuit à l’heure actuelle .
Dans ce récit à quatre mains, chacun raconte cette expérience théâtrale passionnante et pleine d’enseignement pour un ancien homme politique apprécié pour son franc-parler et sa liberté de jugement qui lui ont valu de rester très populaire. Découverte d’un autre monde, celui du spectacle, qui ne l’éloigne pas toujours de celui qu’il a longtemps fréquenté au sommet et dans les allées du pouvoir. Il évoque ici, sans nostalgie mais avec une sorte de tendresse, quelques scènes de cette vie ministérielle et parlementaire qui fut la sienne dans un univers présidentiel et gouvernemental qui lui paraît aujourd’hui très éloigné de sa conception des rapports entre le peuple et ses dirigeants. Chargé d’une brève mission par Emmanuel Macron à l’automne 2020, il livre ici un récit édifiant de ce bref retour en politique.
Le conflit en Ukraine est entré dans une nouvelle phase, très dangereuse. Quel sera le monde de demain ? Quelle sera l’évolution de la Russie alors que Staline est devenu le personnage historique le plus populaire du pays et peut devenir une alternative encore plus radicale pour Poutine ? Ces dialogues « d’outre-tombe » sont rédigés comme le dialogue de deux personnages qui échangent sur l’avenir de la Russie. L’un donnant des conseils ou faisant parfois des reproches à l’autre qui recherche dans le passé les clés du présent. Loin d’être imaginaires, ils reflètent parfaitement les interrogations réelles des couches les plus vastes de la société russe.
INTERVIEW DE VLADIMIR FEDEROVSKI
S’appuyant sur des témoignages ouverts ou confidentiels, confrontant l’actualité brûlante aux grandes dates de l’histoire, – la chute de l’URSS en 1991, le secret du « vrai faux testament » de Lénine, la grande terreur de 1937, – ce livre manifeste l’influence croissante de l’héritage stalinien sur la Russie contemporaine.
Se laisser porter par la proposition poétique des rimes et des images, répondre par une sensation de formes, de traits et de matières, comme un écho aux poèmes. Y ajouter le plaisir d’un bel objet d’édition : jouer avec la typographie, la mise en page, le choix du noir et blanc. Certaines de ces images sont des dessins au crayon graphite ou au conté, souvent pondérés par le noir du fusain. D’autres sont le résultat de l’encre et du papier par le monotype. Beaucoup de ces tracés sont terminés à la palette graphique, la maîtrise de la valeur et des transparences porte l’image à être en consonance avec le poème. L’histoire de ce livre est celle d’un chemin d’amitiés entre un éditeur, un dessinateur et une autrice de poésie, comme une nécessité de découvrir la sonorité du vers, à l’horizon des rimes… Se laisser bercer par les mots, répondre à l’attraction du papier, imprimer ses caractères, laisser des traces ; voici la genèse de ce livre. La palette graphique, la pointe graphite, le jeu des valeurs du noir sur le blanc ponctuent ces pages, comme une variante aux douces sonorités des poèmes et aux nuances presque transparentes. Les dessins de l’artiste plasticien illustrent avec talent des sujets tristes, tragiques ou légers, tendres et délicats, créatifs et évocateurs. Des graphismes qui font aussi la part belle à l’amour et au voyage.
INTERVIEW DE SYLVIA SCHNEIDER ET PIERRE KUENY
LA SOURIS QUI VOULAIT CHANGER LE MONDE – Sylvia Schneider – Éditions Les Presses Littéraires
Conte écologique, à l’heure du réchauffement de la planète, de la fonte des banquises, de la montée des eaux des océans, et des dérèglements climatiques en tout genre. Après la publication de romans policiers et d’un recueil poétique, la romancière des Yvelines, Sylvia Schneider, diversifie son écriture pour proposer un conte malicieux. Des dessins aux crayons de couleur de l’artiste Michel Audureau parsèment cette histoire enfantine au cœur des questions environnementales.