Jean Marie Rouart aime les femmes, la plupart de ses romans d’amour sont plein de créatures plus belles les unes que les autres aux caractères bien trempés, capricieuses ou volages, fougueuses ou dangereuses quand elles ne sont pas tout cela à la fois.
Son dernier roman, « une jeunesse perdue » chez Gallimard n’échappe pas à cette règle.
Est-ce son goût ou son fantasme pour ces beautés fatales qui ont guidé la plume de l’académicien une fois encore à la rencontre d’une jeune et volcanique top model Ukrainienne, Valentina Orlov qui tisse sa toile sur le patron rangé d’une revue d’art parisien, dont les copains s’appellent Giotto, Angelico ou Véronèse et où la déprime de l’âge aux heures de la vie où les femmes ne vous regardent plus et vous enferment dans une solitude qui n’aurait d’issue que la mort. Mais quelque part en lui demeurent à peine enfouis ces sens qu’un seul regard féminin saurait embraser. Ce sera celui de Valentina qui ne ménagera pas ses efforts et réveillera en lui la passion amoureuse d’une jeunesse perdue