Flamenco Jazz :augmenté : Mathias Berchadsky « el mati  » présente Manifiesta Nouvel album . Sorti le 4 décembre 2020

« Manifiesta » est le résultat d’un long travail d’écriture. 10 ans après « Cantos del posible », son premier album, Mathias Berchadsky revient avec un nouvel opus nourri d’expériences, de voyages, d’apprentissages. Le flamenco reste au centre du propos dans la forme musicale. Cependant, de nombreuses influences musicales se ressentent tout au long du disque : le jazz, la musique classique, la musique juive et la musique carnatique (Inde du sud).

Enregistré avec des artistes français, espagnols et indiens, la musique trouve son chemin dans les orthodoxies qui régissent chacune de ces traditions et dans le plus grand respect de ses formes.

« J’ai toujours considéré le flamenco comme un « terrain de jeu » musical, rythmique et harmonique. En Andalousie, le flamenco est une affaire très sérieuse, les 15 ans que j’ai passé là-bas à étudier, analyser m’ont permis d’aller aussi loin que possible dans le respect de cette tradition. En revanche, n’étant ni andalou, ni gitan, je ne suis pas tenu par ses limites et je me considère libre de cuisiner avec. Il vous suffira donc d’écouter ces compositions pour en déterminer les influences liées à mon parcours et à mes goûts, libre à chacun de pratiquer cet exercice d’identification, personnellement, je m’y refuse car dans le fond ce n’est pas ma problématique de musicien que de faire ressortir telle ou telle influence. Ma problématique est de réaliser (passer dans le réel) une musique présente dans ma tête, peu importe les ingrédients. »

Le titre du disque « Manifiesta » traduction espagnole du mot « Manifeste ». D’après le Larousse « Dont la nature, la réalité, l’authenticité s’imposent avec évidence » mais aussi : « Document de bord d’un aéronef sur lequel sont portés l’itinéraire du vol en cours, le nombre de passagers et la quantité de fret emportée. ». Il y encore d’autres savoureuses définition de ce terme, la traduction espagnole offre un jeu de mot inespéré : mani (les mains en argot) et fiesta (la fête), la fête des mains en somme, au propre comme au figuré car, comme pour le premier album, les parties de guitare sont plutôt virtuoses.

Guitare , composition : Mathias Berchadsky   « El Mati »

Percussions : Edouard Coquard , Sri Ganesh Kumar , Sri Subash Chandran , Raja , Shivaram , Vincent Couprie

Palmas : Adrian Trujillo, Mathias Berchadsky , Edouard Coquard

Jaleos : Adrian Trujillo  José Carlos Gomez , José Manuel Léon.

Chant :Alicia Carrasco Melgar , Christian de Moret , Kanchan Rajesh

Enregistré entre l’Inde (Madras) ,l’Espagne (Séville, Algéciras) , Brissac Quincé et Drancy (France).