JAZZ : FLORIN NICULESCU QUARTET « Le temps des violons” NOUVEL ALBUM LE 5 FEVRIER 2021 et concert le 23 mars

 

30 ans déjà que, muni d’un aller-simple (Bucarest-Paris), Florin Niculescu a quitté la Roumanie pour la France, patrie du violon jazz, qui ne tarderait pas à l’adopter. Fort d’un parcours placé sous le signe de l’excellence, Florin rend aujourd’hui hommage à cette fameuse « école française de violon » à laquelle il doit tant, à travers ses quatre figures les plus éminentes : Stéphane Grappelli, Michel Warlop, Jean-Luc Ponty et Didier Lockwood.

En concert Mardi 23 mars 2021 A 21h

(ouverture des portes à 20h30)

Au Studio de l’Ermitage
8, rue de l’Ermitage – 75020 Paris
Tél. : 01 44 62 02 86

M° Ménilmontant – Jourdain – Gambetta

www.studio-ermitage.com

Florin Niculescu : violon – Hugo Lippi : guitare

Philippe Aerts : contrebasse – Bruno Ziarelli : batterie

Guest : Stochelo Rosenberg : guitare

Toute une histoire… qui, comme le souligne le violoniste, répond d’abord à une forme de « destinée » familiale. « Je suis venu au monde dans une famille où le violon était l’instrument roi », affirme-t-il. Et de préciser : « Dès que j’ai pu me tenir sur les pieds, j’ai commencé à apprendre à jouer du violon ». La maîtrise de l’expression instrumentale, au point de faire de ces quatre cordes frottées à l’aide d’un archet une seconde voix, gouvernera en effet très tôt sa vie, sous la bienveillance de l’autorité paternelle, notamment. Mais Florin ne trouvera tout à fait son compte ni dans la veine « traditionnelle » de la famille tsigane dont il est issu, ni dans le prestige de la carrière classique à laquelle il était promis. La découverte de Stéphane Grappelli, préalablement nourrie par un goût irrépressible pour l’improvisation, forgera son caractère propre, et lui permettra de s’inventer, en se frayant un chemin inédit. À l’âge de 23 ans, cette route le conduira tout naturellement vers la France et vers Paris. Trente années ont passé. En pleine possession de ses (immenses) moyens, à l’apogée d’un parcours riche d’une foule de rencontres et de compagnonnages prestigieux (avec Babik Reinhardt, Christian Escoudé ou Biréli Lagrène, pour ne parler que des guitaristes…), Florin ressaisit cette histoire avec bonheur en saluant quelques-uns de ses pairs et autres pères en jazzitude. D’où l’importance, par son ampleur et la place qu’elle occupe, au cœur de l’album, de cette Suite très inspirée, dédiée au carré d’as du violon jazz hexagonal, dont chacun des mouvements, tout à la fois incarnés et multiples dans leurs références, évoque les quatre grandes figures nourricières de cette tradition du violon, dont Florin a voulu célébrer « le jeu, la créativité et l’énergie ». Pour déployer une telle musique, aussi bien fougueuse que subtile et très articulée, Florin a rassemblé autour de lui une équipe de fidèles. Entre la contrebasse complice de Philippe Aerts (compagnon de route, entre autres, du guitariste Philip Catherine), la batterie lumineuse de Bruno Ziarelli (rencontré à la fin des années 90 lors de l’enregistrement de la Suite for Gypsies d’Escoudé) et la guitare princière d’Hugo Lippi, partenaire privilégié du violoniste, qui vient d’être couronné par le Prix Django Reinhardt de l’Académie du Jazz, la connexion est au millimètre et quasi télépathique.