ROMAN : ANNICK PEREZ « UNE NUIT A CARTHAGE » Editions Balzac (Interview)

 L’histoire commence en 1947 et se poursuit sur 5 générations jusqu’en 2019. Alice Barenti, l’enfant chérie, petite dernière d’une famille très nombreuse a 15 ans et demi en 1947. Poursuivie par Paul, un gamin dont l’amour et la rage en font un personnage attachant, c’est vers le mystérieux et glacial Neldo qu’Alice découvrira l’amour. Neldo partira une nuit sans la moindre explication, la veille de demander sa main.. Alice épousera Paul.. Elle ne connaitra plus le bonheur. Les événements de Bizerte, l’accession de Bourguiba en Tunisie, l’indépendance, le raz de marée dans toute l’Afrique du Nord, bouleverse les Barenti, la Tunisie entière. Obligés de quitter le pays avec leurs deux petites filles, Alice et Paul travailleront dur en France, mais Alice, sans jamais oublier Neldo. Qu’est-il devenu? Que s’est-il passé cette nuit là? De quels ordres parlait Saul, son compagnon de route? Quel pays était en train de naître?
Une nuit à Carthage retrace l’évocation débordante de vie d’une époque révolue, d’un amour perdu puis retrouvé, d’une enfant sacrifiée, d’un pays à bâtir, d’une vie à reconstruire.
Ce roman au naturel et à la fluidité poignante est une saga romanesque où la vie et les drames se tissent à chaque page et les secrets aussi. Une nuit à Carthage a le souffle et la spontanéité d’un grand livre, de ceux dont le souvenir demeure longtemps après les avoir refermés. »

INTERVIEW D’ANNICK PEREZ

L’AUTEURE: Née à Tunis, Annick Perez évolue entre la peinture et son métier de scénariste et d’auteur de théâtre. Elle a ces dernières années publié cinq romans : Celui qui ne fut pas choisi (Editions Michel Hagège), Des yeux trop noirs (Editions Michel Hagège), Je cherche Goldie (Editions Michalon), Luka chez Fayard en 2005 et You’re beautiful chez Philippe Rey en 2007.

Sur Une Nuit à CarthageMarco Koskas, écrivain franco-Israélien et un des premiers à avoir lu le manuscrit dit avec enthousiasme :
« Le roman d’Annick Perez va éclater comme une bombe. Le livre d’Annick Perez invente tout simplement une nouvelle langue romanesque, un charrabia magnifique et saoulant, avec des personnages tellement attendrissants! Ca fait bizarre de lire un bouquin sans arriver à en croire ses yeux. Cette langue, cette profusion, c’est juste un régal. Pourtant je connais le sujet! La Tunisie de rêve qu’elle raconte, je la connais comme ma poche. »