BENJAMIN SANZ DIRECTIONS nouvel album «The Escape» (Label MiRR / L’Autre Distribution) Sortie le 18 septembre 2020
et En concert Jeudi 15 octobre 2020 à 21h Au Studio de l’Ermitage
Le batteur Benjamin Sanz sort son deuxième album en tant que leader sur le jeune label MiRR, entouré de ses acolytes, musiciens émérites de la nouvelle scène du jazz en France. Avec un parcours musical caractérisé par l’éclectisme, Benjamin a souhaité à travers ce nouvel opus revenir à l’essence de son instrument pour rendre hommage à la musique noire
américaine et au jazz.
Suite à un premier disque paru sur le label du géant Archie Shepp (Mutation Majeure / Archieball / Harmonia Mundi), Benjamin Sanz s’affirme à
nouveau comme batteur-leader avec « The Escape » et son nouveau quintet, « Directions ».
Après avoir œuvré ces dernières années du côté des musiques improvisées, africaines et contemporaines (notamment au sein du Collectif MiRR), Benjamin propose un nouveau répertoire pour quintet acoustique, une formation qui lui permet d’exprimer librement sa créativité et de faire la synthèse de plusieurs influences. « The Escape » traduit une intention d’aller vers plusieurs cultures et modes de jeu.
Benjamin Sanz « Directions » réunit des musiciens de la nouvelle scène à Paris : Hermon Mehari (trompette) originaire de Kansas City qui signe un titre et a co-réalisé artistiquement l’album avec Benjamin, Ricardo Izquierdo (saxophone ténor) natif de Cuba, Rob Clearfield (piano) issu de la scène de Chicago et Luca Fattorini (contrebasse) originaire de Rome. Ces comparses jouent un jazz libre, empreint de la tradition et des multiples influences qui les
traversent.
Ecouter :
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« C’est un grand plaisir de jouer avec ces quatre musiciens, explique Benjamin Sanz. Leur honnêteté, leur engagement, dans la musique comme dans la vie, inspirent le respect. C’est très stimulant pour moi d’écrire pour cette formation et de servir la musique que nous faisons ensemble. »
Cette « échappée » est l’occasion de revenir à l’essentiel. « The Escape » traduit un parcours que Benjamin assume pleinement, à la fois atypique et traditionnel. Il a appris aux côtés de musiciens américains, ses mentors, entre autres :
Sunny Murray, David Murray, Oliver Lake, Hamid Drake, Sabir Mateen, Archie Shepp, Bobby Few… Ce disque est une façon de « boucler la boucle » et d’assumer cet héritage, par rapport à son instrument, mais également en tant que compositeur.
Au fur et à mesure des titres, c’est tout le parcours aussi riche que varié de ce batteur que nous découvrons avec entre autres « KC », (Kansas City), ville qu’il affectionne particulièrement, puis « Cosmic Beings », qu’il dédie à son fils,
en passant par Love Song, composition qui requiert une aptitude instrumentale certaine, pour finir sur « Farewell », en hommage à Sunny Murray, un batteur pionnier dans l’histoire de la musique noire américaine, qui a eu une importance capitale dans le parcours de musicien de Benjamin.
Ce qui nous frappe à l’écoute du quintet, c’est la grande cohésion d’ensemble et la forte identité de ce groupe. L’acuité d’écoute réciproque et l’esprit d’émulation et de partage des instrumentistes permet d’emmener la musique là où elle n’est pas attendue.
Benjamin Sanz : batterie – Rob Clearfield : piano
Luca Fattorini : contrebasse – Ricardo Izquierdo : saxophone ténor
Hermon Mehari : trompette