JAZZ : TULLIA MORAND ORCHESTRA “Magic Hands” Sortie le 1er février 2019 et en concert Jeudi 21 février 2019 à 21h Au Studio de l’Ermitage – Paris

TULLIA MORAND ORCHESTRA

Une femme à la tête d’un big band de jazz, qui
compose, arrange, dirige, et joue de tous les
saxophones (alto, ténor, baryton) ainsi que de la
flûte ! C’est un évènement en France et même
dans le monde (à l’exception de Maria Schneider
qui a ouvert la voie aux Etats-Unis).

En concert Jeudi 21 février 2019 à 21h
Au Studio de l’Ermitage 
8, rue de l’Ermitage – 75020 Paris
Tél. : 01 44 62 02 86
M° Ménilmontant – Jourdain – Gambetta
www.studio-ermitage.com

La française Tullia Morand, pour son troisième
album, a eu envie de changer de cap et d’explorer
des terrains vierges en s’entourant d’une formation
XXL : 12 musiciens (3 saxophones ou flûte, 3
trompettes, 3 trombones + piano, basse, batterie) +
5 invités suivant les titres (l’ensemble Dixirella, une
chanteuse, un danseur de claquette, un guitariste et
un violoncelliste).
Un éventail de couleurs musicales aux climats
variés, qui du swing de l’âge d’or du jazz, au choro
brésilien, en passant par le gospel, l’ambiance
des comédies musicales, la musique de chambre
Shubertienne, la ballade bluesy New-Yorkaise, ou la
samba aux accents Jobimiens, nous séduit et nous
surprend à chaque morceau.
Tullia Morand ne s’éparpille pas, elle poursuit un
chemin cohérent qui correspond à son univers,
souvent inspiré par des balades et des voyages,
où comme les peintres, elle utilise toutes les
couleurs de sa palette pour partager avec nous des
émotions, des sentiments, et des sensations, autour
d’un art qui scénarise la musique dans une narration
concise et élégante.
Concis, car les morceaux durent en moyenne
quatre minutes et permettent tout de même aux solistes de s’exprimer pleinement. Elégant, comme
les chatoiements soyeux de l’orchestre de Duke
Ellington. Puissant, comme la force de frappe du
big band de Quincy Jones. Swinguant comme
l’orchestre de Count Basie. Légères et fines, comme
les couleurs orchestrales de Maria Schneider. Enfin,
chaleureux et vibrant, à l’image des arrangements
audacieux de l’orchestre de ThadJones/Mel Lewis.

L’album s’ouvre avec Guarguale, très belle composition
inspirée par une promenade en Corse. Si le morceau
sonne si New-Yorkais, c’est qu’il a été arrangé lors d’un
séjour à Big Apple. Il mêle deux types de vagues : celles
de la mer sur Manhattan et les vagues humaines aspirées
dans les rames de métro. Solistes : Gilles Réa (guitare) et
Xavier Sibre (clarinette basse).
L’univers de la comédie musicale inspire Happy, And…
Un morceau joyeux et dansant. Solistes : Pierre Mimran
(saxophone soprano), Ludovic de Preissac (piano), Michael
Joussein (trombone), Jean Gobinet (trompette).
Impressions new-yorkaises pour Pitou’s Moment,
composé par Pierre Mimram (surnommé Pitou !) avec
un clin d’œil au célèbre Moment’s Notice de John
Coltrane (période « Blue Train »). Solistes : Jerry Edwards
(trombone), Fabien Mary (trompette), Pierre Mimran (flûte).
Ambiance cinématographique pour Theme For Mr J,
avec un beau dialogue entre l’orchestre et le danseur
de claquettes Fabien Ruiz. Solistes : Philippe Slominski
(trompette), Ludovic de Preissac (piano), Tullia Morand
(saxophone alto).
Le romantisme de Franz Schubert imprègne Yellow
Code. L’émouvante sonorité du violoncelle d’Amos Mah
inspire nostalgie et tristesse.
Accents de film noir pour In The Car Park, introduit par
le dialogue entre un homme et une femme dans un
parking, qui se mixe avec bonheur à la musique, dans une
ambiance orchestrale à la Quincy Jones ! Solistes : Pierre
Mimran (saxophone ténor et flûte), Michel Rosciglione
(contrebasse), Ludovic de Preissac (piano) et Michael
Joussein (trombone).
Place au chant, avec le trio vocal Dixirella, qui se joint à
l’orchestre dans cette adaptation du célèbre Heart Of
My Heart, rebaptisé Plus Je T’embrasse. Une chanson
immortalisée par Blossom Dearie, arrangée ici avec
beaucoup de finesse et de swing. Solistes : Ludovic
de Preissac (piano), Pierre Mimran (flûte), Fabien Mary
(trompette).
Couleurs brésiliennes du choro à l’honneur dans Nakyia.
Solistes : Philippe Slominski (trompette), Pierre Mimran
(flûte), et Tullia Morand (saxophone baryton).
Avec Cognocoli, les paysages calmes et sereins de la
Corse sont évoqués par un thème nonchalant et les
chorus de Gilles Rea (guitare) et Fabien Mary (trompette) ;
ils s’opposent et cohabitent avec des sonorités d’une
métropole surpeuplée, venant bousculer l’ordre et la
beauté !
Magic Hands nous transporte jusqu’au Brésil avec des
accents de samba. Solistes : Gilles Rea (guitare), Tullia
Morand (saxophone alto), Ludovic De Preissac (piano),
Pierre Mimran (saxophone ténor).
Valse aux accents gospel pour Pray, qui clôt l’album avec
la voix soprano cristalline de Hanna Hägglund et enrobe
l’orchestre. Solistes : Tullia Morand (saxophone alto), Jerry
Edwards (trombone), Ludovic De Preissac (piano).