JAZZ : RP QUARTET NOUVEL ALBUM ET EN CONCERT AU DUC DES LOMBARDS LES 15 ET 16 SEPTEMBRE 2020

RP QUARTET :  R, comme Ribot (Bastien Ribot : violoniste) et P, comme Pennes
(Edouard Pennes : guitariste), ce sont les deux leaders du RP Quartet,
formation de jazz manouche tout à fait singulière, qui ne serait pas
un quartette sans mentionner l’apport fondamental du guitariste
rythmique Rémi Oswald et du contrebassiste Damien Varaillon.
Ils forment un groupe soudé depuis plus de dix ans, un orchestre
homogène et harmonieux où l’entente musicale est parfaite. Ils
s’entendent tellement bien et ont une telle ouverture musicale
que tout semble possible avec eux. Tout semble facile, fluide,
et cohérent dans leur approche que l’on en oublie parfois
la difficulté technique d’une telle musique !
Grands fans de Django Reinhardt et de Stéphane Grappelli, les
musiciens du RP Quartet sont bien trop malins pour proposer
une relecture du répertoire du Quintette du Hot Club de France.
Ils en ont surtout compris l’esprit de liberté, l’architecture sonore,
l’interaction permanente, et la grande leçon de modernité de
la musique de Django Reinhardt, qui de Rythme Futur à sa relecture de
La Marseillaise n’a jamais cessé de nous surprendre et de nous séduire !

RP QUARTET   AU Duc des Lombards   15 et 16 septembre  2020 à 19h30 et 22h

 

Ils sont jeunes, ils sont tous extrêmement doués (pour ne pas dire
virtuoses), et ils ont une grande culture musicale, doublée d’une
connaissance profonde de l’histoire du jazz, ainsi que des oreilles
grandes ouvertes, et une curiosité sans limite.
Leur crédo, c’est de magnifier le jazz manouche à travers
l’instrumentation stricte du quartette (deux guitares, un violon
et une contrebasse) et de le rendre crédible et vivant à travers
un répertoire jazz très vaste qui va des standards de Broadway,
au jazz moderne de Charles Mingus, John Coltrane, ou Wayne
Shorter, en passant par des compositions de Duke Ellington
ou Thelonious Monk, et même parfois des détours du côté de
Debussy ou Leonard Bernstein !
Rien n’est impossible pour le RP Quartet car tout est dans l’art
et la manière d’interpréter avec un travail impressionnant sur les
arrangements et sur l’originalité du répertoire.
Une musique jouissive, à la fois ludique et exigeante, qui se démarque
complètement de la plupart des formations de jazz manouche.

« Poney Jungle » est le quatrième album du RP Quartet en dix
ans, dont les douze morceaux nous proposent un voyage fascinant
à travers l’histoire du jazz et où l’instrumentation classique d’un
quartette de jazz manouche défie tous les challenges en s’acoquinant
avec les audaces formelles du jazz modal !
L’album s’ouvre sur Raging Piece, une composition de Bastien
Ribot, pleine de rage, de swing, et de difficultés techniques, truffés
d’acrobaties rythmiques. Et pourtant tout semble fluide, facile, et
cohérent dans cette composition majeure qui donne d’emblée le ton
de l’album.
Avec Brilliant Corners, le quartette s’attaque à l’une
des compositions les plus difficiles de Thelonious Monk qui semble
évidente en version manouche tant l’arrangement est pertinent
! Reprendre la célèbre composition Nefertiti, que Wayne Shorter
écrivit pour le quintette de Miles Davis en 1967, relève de la gageure,
mais le pari est largement gagné et nous sommes terriblement
séduits par la singularité de cet arrangement et son introduction
violon-contrebasse avant l’arrivée des guitares à l’unisson.
Attention, la machine à swing tourne à plein régime avec
la relecture du fameux Take The A Train de Duke Ellington. Un TGV
à l’allure implacable qui a le charme et l’élégance des trains à vapeur !
La subtilité et la classe de Duke Ellington sont de nouveau
à l’honneur dans cette composition du grand Charles Mingus
intitulée Duke Ellington Sound’s Of Love où les deux guitares
et la contrebasse tissent de superbes textures sonores
en attendant patiemment l’arrivée du violon.
Le RP Quartet rend hommage au fabuleux John Coltrane qui rendait
hommage à son tour au grand talent de Sonny Rollins dans une
relecture de Like Sonny qui sonne merveilleusement bien en version
manouche !
Après Nefertiti, retour au jazz modal et au talent de compositeur
de Wayne Shorter pour le quintette de Miles Davis avec un E.S.P
beaucoup moins étrange et beaucoup plus swing que l’original !
Avec Light Blue, le RP Quartet revisite la musique de Monk avec
un morceau peu connu, pour une belle et intime introspection.
Retour à l’univers de Mingus avec son hommage à Charlie
Parker : Reincarnation Of A Lovebird, à travers un arrangement
époustouflant du RP Quartet très pertinent et très fidèle à
l’esprit du morceau !
La relecture, toute en finesse et en sensibilité, de A Flower
Is A Lovesome Thing de Billy Strayhorn est une très belle idée
du contrebassiste Damien Varaillon.
Isfahan est aussi une superbe mélodie signée par Billy Strayhorn
peu de temps avant sa mort, pour la fameuse « Far East
suite » de Duke Ellington. Un écrin de velours pour les quatre
comparses du RP Quartet !
L’album se termine en beauté autour d’un swing implacable avec
une formidable relecture du Joshua que Victor Feldman composa
pour Miles Davis dans l’album « Seven Steps To Heaven » en 1963.

L’accordéon, connu de tous et pourtant toujours à redécouvrir : MARCEL LOEFFLER EN CONCERT AU STUDIO DE L’ERMITAGE LE 19 MARS

Issu d’une famille d’immenses artistes manouches d’Alsace, Marcel
Loeffler est né pour vivre pleinement la musique. C’est un musicien
à l’image de son instrument, l’accordéon, connu de tous et pourtant
toujours à redécouvrir.
Il n’a que cinq ans lorsque son père lui offre pour Noël, son premier
piano à bretelles. Doté de l’oreille absolue, l’enfant apprend vite.
Aujourd’hui, dit-il, « l’instrument fait partie de moi, c’est une extension ».
Le nom de Marcel Loeffler est associé à tous les visages de l’accordéon,
du swing manouche au bal musette, du jazz au gospel, du tango au
classique – de Gershwin à Ravel. Sur scène depuis l’âge de dix ans, aux
côtés de son père guitariste et de son frère batteur, Marcel Loeffler
puise son énergie dans les échanges avec le public et les musiciens
rencontrés.
Compagnon de route de Mandino Reinhardt, l’accordéoniste a joué
avec les exceptionnels Bireli Lagrène, Marcel Azzola, Angelo Debarre…
Vingt ans après sa publication, l’album Note manouche réalisé avec
Mandino a été réédité par Frémeaux ; les deux solistes l’ont tourné
dans le monde entier, l’exportant jusqu’au Japon.

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POLAR /FABIO BENOIT  » MAUVAISE CONSCIENCE » Favre editions (Interview)

Quand s’affrontent à la fois les petits voleurs, les gros truands, les tueurs à gage, les repentis et les forces de l’ordre, les coups pleuvent !

Dans le parking d’un immeuble, plusieurs voitures ont été fracturées. Dans l’une d’entre elles, une comptabilité truquée a été dérobée. Elle compromet un homme d’affaires peu scrupuleux. Pour se débarrasser du maître-chanteur, l’industriel engage Angel, un homme au passé trouble, amoureux de sa voisine et défenseur de la cause animale.

Des dossiers liés à une menace terroriste ont également été volés dans un autre véhicule. Sur les dents, la police judiciaire déploie des moyens très particuliers pour retrouver ces données sensibles. L’enquête mène sur la piste du Serpent, chef du crime organisé lyonnais. Mais, pour faire le ménage, ce dernier mandate Nono, un professionnel qui élimine les témoins gênants avec un art maitrisé de la mise en scène.

INTERVIEW DE FABIO BENOIT

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Eric Loizeau – Photos de Peter Charaf – L’odyssée du plastique – Race for Water Editions Favre

        

Race for Water c’est l’histoire passionnante d’une croisade écologique un équipage de personnalités engagées et courageuses (parmi elles des sportifs d’élite ou des femmes et des hommes talentueux, photographe, écrivain, scientifique de renom), qui ont suivi l’impulsion de Marco Simeoni, entrepreneur généreux, ayant choisi de consacrer sa réussite professionnelle à la sauvegarde de l’environnement.

Cette démarche est remarquable parce qu’elle s’engage sur le long terme, implique les populations locales, et propose surtout des solutions pour limiter la pollution plastique en amont Ramasser les déchets dans les océans c’est méritoire et nécessaire.

Mais c’est vain si on n’agit pas avant que ce fléau se retrouve dans les cours d’eau La machine biogreen permet de recycler le plastique de manière rentable. C’est la voie à suivre pour éviter qu’en 2050 il y ait plus de plastique que de poissons dans les océans.

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JAZZ : JESSE COOK EN CONCERT AU NEW MORNING LE 18 FEVRIER 2020

Guitariste acoustique brillant à la technique irréprochable, Jesse Cook propose une musique toute en passion, résolument ancrée dans le flamenco. Il ne cache pas son admiration pour les Gipsy Kings, à laquelle il ajoute avec goût des éléments de jazz, de rumba et de easy listening.

Réputé pour sa musique du monde métissée, Jesse Cook a parcouru la planète en quête de sonorités qui lui ressemblent. Sur scène comme sur disque, il manie les racines du flamenco en les mariant à ses nombreuses influences, glanées de l’Inde à l’Espagne, en passant par Cuba et l’Amérique latine. Au fil de son parcours, Jesse a su créer une fusion des musiques qui porte une signature unique, la sienne. Chaque nouvel album de Jesse Cook est une invitation à s’imprégner doucement des ailleurs…

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MICHELLE PERROT : La place des femmes. Une difficile conquête de l’espace public « TEXTUEL Editions

À l’occasion de la Journée Internationale des Droits des Femmes du 08 mars, les éditions Textuel publient le livre de Michelle Perrot:
La Place des Femmes, une difficile conquête de l’espace public.

Être un homme public c’est l’honneur, alors qu’être une « fille publique», c’est la honte !

Dans ce dialogue avec Jean Lebrun, Michelle Perrot éclaire la saisissante partition des rôles dans la cité, de la fin du XVIIIe à la première moitié du XXe siècle.

Pourquoi les femmes ont-elles tant de mal à pénétrer la chose publique? Pourquoi, alors qu’elles ont acquis l’égalité civile, l’instruction, le salariat, rencontrent-elles autant de difficultés pour parvenir aux commandes de la cité ? Revisiter cette difficile conquête permet de mieux comprendre les résistances réelles ou symboliques auxquelles se heurtent les femmes encore aujourd’hui.

130 documents – tableaux, gravures, caricatures et photographies – enrichissent la démonstration de Michelle Perrot.

 

BLUES : Joseph Martone – Honey Birds : En concert : Le 25 mars – Paris / Dame de Canton Les 27 et 28 Mars – Beauvais / Blues autour du zinc

Joseph Martone , c’est la rencontre d’un nouveau genre :

un croisement entre Nick Cave, Calexico sous influence Sergio Leone…

Auteur-compositeur italo-américain, Joseph Martone puise son inspiration musicale dans ces 2 cultures pour nous proposer un univers musical qui évoque évoque les bandes sons de David Lynch et Jim Jarmush, Sergio Leone …

Entre récits sincères et souvent douloureux de son adolescence, l’Italie et les États-Unis, Joseph Martone a un vrai don pour dépeindre la vie extraordinaire des personnages haut en couleur qu’il a croisé sur son chemin.

Pour son premier album « Honey Birds », Joseph a confié la production au musicien canadien Taylor Kirk (Timber Timbre) et de Ned Crowther du groupe The Fernweh , collaborateur de longue date de Joseph et qui a co-écrit certaines des paroles de Honey Birds.) L’album ait été enregistré en partie au studio Sky Barn de Richard Feed Parry d’Arcade Fire…. bref ca sonne !!

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FOLK/BLUES/ROCK : BAI KAMARA Jr & THE VOODOO SNIFFERS Album : SALONE Sortie le 24 Janvier 2020 EN CONCERT le 14 Mars au MERIDIEN Etoile – Paris

BAI KAMARA & les VOODOO SNIFFERS partagent avec le blues son attribut essentiel : la narration. Inspiré par la grammaire musicale de ses modèles ,  Big Bill Bronzy ou encore John Lee Hooker, chaque morceau nous entraine vers les rives du folk,du blues,du rock et devient une capsule contemporaine aux allures de court métrage .

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EVELYNE ET OLIVIER STIRN :L’ÉVEIL DÉCISIF DE L’AFRIQUE Il n’y a pas d’autre choix que l’espérance Ed de l’Harmattan (Interview)

Dans cet ouvrage, Évelyne et Olivier Stirn croisent leurs expériences et leurs regards sur l’avenir du continent africain. À leurs yeux, il n’y a aucun doute : l’Afrique sera le continent du XXIe siècle avec une population de deux milliards et demi d’habitants dans vingt-cinq ans. Fervents partisans de l’Eurafrique, ils insistent sur les deux piliers d’une coopération fidèle et équilibrée : développement économique soutenu d’égal à égal, échanges continuels entre cultures française et africaines, européennes et africaine

INTERVIEW D’EVELYNE ET OLIVIER STIRN

 

OLIVIER WEBER : Le dictionnaire amoureux de Joseph Kessel Ed Plon ( Interview)

 

À l’occasion des 40 ans de la disparition de Joseph Kessel, Olivier Weber livre son Dictionnaire amoureux du « Lion », ce voyageur révolté au faciès de baroudeur et au regard tendre ; un témoin parmi les hommes.

 » Les sentiments en bataille qui parcourent les livres de Joseph Kessel ne sont que le reflet d’une âme chavirée, mais qui demeure d’abord un cœur pur, où l’amitié des hommes compte autant que le goût du baroud. Plus que reporter au long cours, chantre de la grandeur humaine, il fut chroniqueur du monde, dans le fracas des guerres et le tourment des sentiments. Conteur des steppes, « Jef », ainsi que le surnomment ses amis, reste un témoin parmi les hommes, un marcheur dans le siècle traversé avec passion, un compagnon des aventures les plus improbables, un coureur d’horizons qui en aurait trop vu, un chantre de la souffrance et du bonheur des êtres, quels qu’ils soient.

INTERVIEW D’OLIVIER WEBER

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