DALIDA sur le divan par Joseph Agostini editions En Volume (interview)

Joseph Agostini est psychanalyste et dramaturge. Il exerce à la Salpêtrière en qualité de co‑thérapeute dans un psychodrame analytique individuel au sein du service de psychiatrie infanto‑juvénile du Pr Cohen et dans le cadre d’un cabinet privé. Ses pièces de théâtre sont
régulièrement jouées à Paris et en Avignon. Deux d’entre elles ont été publiées chez Alna Éditeur : Barbarie Land et Œdipe à la folie.
Dans Dalida sur le divan, il retrace la carrière et la vie de l’artiste à la lumière de
la psychanalyse.

Dalida sur le divan

« Chaque être a le livre de sa vie. Un jour, il faut l’ouvrir et regarder dedans. Le voyage le plus merveilleux, ce n’est pas celui que l’Homme fait en allant à la Lune. C’est le voyage intérieur » dit Dalida à Denise Glaser, en 1972.
Quinze ans plus tard, elle mettait fin à ses jours en laissant un dernier mot sur sa table de chevet : « La vie m’est insupportable. Pardonnez‑moi ».
Dans cet ouvrage, le psychanalyste Joseph Agostini se penche sur la carrière et la vie de Dalida à travers la dimension inconsciente qui régit les existences humaines. Une réflexion inédite sur le destin de cette chanteuse populaire qui a toujours été captivée par les forces de l’esprit. Le premier essai psychanalytique sur Dalida.

Photographies inédites de Henri Gratadoux

Extrait :« Qu’ont en commun Freud, l’inventeur de la psychanalyse et Dalida, la chanteuse italienne d’origine égyptienne ? A priori, pas grand-chose. Le premier est mort quand la deuxième n’avait que six ans, en 1939. Il a laissé derrière lui des textes devenus indispensables, pour beaucoup d’entre nous, à la compréhension de l’âme humaine. Totem et tabou, Psychopathologie de la vie quotidienne, L’avenir d’une illusion… Freud comparait souvent son travail à l’archéologie tant il s’agissait pour lui d’explorer, strate par strate, les profondeurs de l’inconscient. Dalida, elle, fut l’interprète de centaines de chansons écrites par d’autres, dont la plupart se sont inscrites dans le champ de la variété, sans aucune velléité intellectuelle. « Peut-on interpréter Bambino et se passionner pour la philosophie ? », lui demanda un beau jour Philippe Bouvard. « On peut être une chanteuse populaire et avoir envie de lire quelque chose de plus grave », lui répondit Dalida »

INTERVIEW DE JOSEPH AGOSTINI